Séminaire “Jean Stoetzel”

Présentation du Séminaire de anthropologie et psychologie sociale
“Jean Stoetzel”, Paris V - Sorbonne


Le Séminaire de psychologie sociale “Jean Stoetzel” a pour but le développement de la recherche dans cette discipline et les disciplines voisines, à travers des séminaires publics mensuels, des colloques, des publications. L’Association du même nom a été fondée en 1979, au moment du départ à la retraite du professeur Jean Stoetzel, par Marie L. Pellegrin-Rescia (présidente), C. Jacquemart (secrétaire générale), A. d’Huart-Gouletquer (trésorière). Cette association se proposait de continuer le travail du Séminaire, dans la mesure où il présentait, à notre avis, un ensemble de caractéristiques positives.
Largement interdisciplinaire, il convoque autour de la psychologie sociale d’autres disciplines telles que l’anthropologie et la linguistique. Ceci a permis de dépasser, notamment, la distinction individu/société et de jeter un pont entre la psychologie et la sociologie. Largement “interculturel”, ce séminaire a toujours accepté, dans un esprit de libre discussion, les opinions politiques et religieuses des doctorants, aussi différents dans l’expression de leur pensée, qu’ils le sont encore maintenant par leurs nationalités. Dans ce lieu, les chercheurs arabes côtoyaient depuis de longues années les juifs, les iraniens, les égyptiens et les américains, ainsi que les ressortissants des pays de l’Est, toujours très nombreux.
Si nous tenons absolument aujourd’hui à préserver ces caractéristiques d’interdisciplinarité et d’interculturalité, nous ne reprenons cependant pas à notre compte l’axe stoetzelien des sondages, que d’autres exploitent avec succès. De plus, nous considérons que Jean Stoetzel s’est privé de la possibilité de continuer dans une voie qu’il avait d’une certaine manière ouverte lui-même et que nous cherchons nous-mêmes à entreprendre et approfondir, en faisant appel non seulement à la linguistique des Actes de Langage, mais aussi aux avancées de la théorie psychanalytique et de l’anthropologie, avancées aujourd’hui plus que jamais incontournables.
Les séminaires publics, mensuels, sont centrés chaque année sur un sujet différent.
Les séances se tiennent toujours à Paris V - Sorbonne.
Les ressources du séminaire proviennent des seules cotisations des membres de l’association. Des financements complémentaires pourraient être demandés au Groupe International et Interdisciplinaire des Sociologues de l’Aire Méditerranéenne (Giisam) que Marie Louise Pellegrin dirige en Sicile (Italie), en collaboration avec Yair Levi (Tel-Aviv), Khalil Zamiti (Tunis), auprès de la Fondation “Città Aperta” et de l’Oasi, institution à caractère scientifique pour le diagnostic et les soins aux jeunes handicapés mentaux, à l’origine de cette fondation.

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