Oasi-Città Aperta

Au tout début, dans les années 50, l’Oasi est une institution privée pour l’accueil et la prise en charge de jeunes marginalisés par un handicap mental. Par les Statuts du 24.06.64 (décret n° 471 du Président de la République Italienne) l’Institut Oasi est autorisé à créer, mettre en place et organiser des centres pour la rééducation des jeunes handicapés et pour la formation: du personnel sanitaire, d’une part et, d’autre part, de professeurs en vue de l’enseignement et de la recherche scientifique auprès des Universités et Centres de Recherche intéressés.
Dans les années 70, l’Oasi est reconnu par le Ministère italien de la Santé comme IRCCS, Institut de Diagnostic et Soins à Caractère Scientifique: (décret du 24-6-1974 n° 92/88), dont les revenus soutiennent le financement d’activités diverses, y compris celles de formation et de recherche. En collaboration avec l’OMS pour les neuro-sciences.
Dans les années 80, surgit la Città Aperta (“Cité Ouverte”) où les jeunes, habituellement marginalisés dès leur sortie d’un lieu de soin, se retrouvent avec leurs familles dans une ville créée à leur intention, le temps de réapprendre la vie en commun. La “Città Aperta” est donc créée pour ces jeunes, mais non seulement. Elle œuvre, plus généralement, pour que les plus “faibles” et les plus “forts” puissent convivere, vivre ensemble. C’est de cette cité que le GIISAM, à ses origines, a eu pour tâche de suivre la réalisation.

Par une réflexion d’ordre théorico-pratique, à travers des séminaires, des colloques et des publications, dont la revue Incontri, ce réseau international et interdisciplinaire s’emploie à dégager et à mettre en évidence les principes qui animent une cité dans laquelle les plus “forts” et les plus “faibles” vivent ensemble (“convivono”). Dans cette ville, la notion de “différence” a une place fondamentale et les minorités, une place de choix, justement en raison de ce qui est habituellement perçu comme signe de faiblesse.
Loin d’être considérées négativement, les minorités dites “faibles”, instituées par le GIISAM en “révélateurs” de la majorité considérée comme “forte”, montrent qu’elles constituent un potentiel de changement dans une cité ouverte à des valeurs régies par des catégories de pensée “heureuses”, à savoir par des critères qui, n’étant plus centrés uniquement sur l’individu solipsiste, se trouvent aptes à performer différemment notre société.


www.oasi.en.it

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